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dimanche 15 novembre 2015

MamomoP ft. Hatsune Miku - foible


Titre original : foible
Musique : まももP [MamomoP]
Illustration et vidéo : loundraw (http://loundraw.deviantart.com/)
Vocal : Hatsune Miku
http://www.nicovideo.jp/watch/sm17020219

PAROLES :
Umareochita toki wa, nanimo motte inakatta.
Don’na MONO ni mo nareru, son’na kanousei wo himete ita.

Erabu kenri wa motteta, erabu chikara ga nakatta.
Ataerareta mono wo, uketoru koto shika dekinakatta.

Kodoku ga bokura no tsuyosa datta.
Osoreru mono nado nakatta nda.
Iranaku natta nara, nan datte, sugu suteta nda.

Kokoro wa kon’na ni mo jiyuu nanoni.
Sekai wa byoudou wo utau no ni.
Boku ga moratta kokoro wa ukeirarenai.

Fuyu no sora ga, machi ni ochita.
Aiseta kana.
Boku wa boku jishin wo.

Umareochita toki wa, nanimo kamo wo motte ita.
Iranai to iwarete, ooku no jibun wo sogiotoshita.

Hou ni fureru ka ina ka, kijun wa sore kurai da.
Surechigai de sumu dake de, kosei mo kurui ni chigainai darou.

Kodoku ga bokura no tsuyosa datta.
Osoreru mono nado nakatta nda.
Iranaku natta nara, nan datte, sugu suteta nda.

Aisuru mono ga fuesugita nda.
Boku wa miuogki ga torenai nda.
Nimotsu wo shou no ga, kon’na ni mo kowai nante.

Toki no kinshitsu-ka wa sokushin sare tsuzukete, bokura no kokoro ni wa munashisa.
Doko made mo hirogaru sabaku de tachitsukusu.

Kokoro wa kon’na ni mo jiyuu nanoni.
Sekai wa byoudou wo utau no ni.
Ataerareta sentakushi ni hoshii mono wa nai.

Hamidashi-mono no bokura ni datte.
Jiyuu ni ikirareru basho ga atte.
Sore nara, inochi wo tatte iku riyuu mo nakatta rou.

Fuyu no sora ga, machi ni ochita.
Sukueru kana, dore dake no omoi wo.

Utaeru nara, utaitai yo, aishitai yo.
Takusan no kotoba wo.

TRADUCTION :
Quand je suis née, je ne possédais rien.
Je pouvais devenir n’importe quoi, mais on m’a caché cette possibilité.

J’avais le droit de choisir, mais je n’en avais pas la force.
Les choses qu’on m’accordait, je ne savais même pas les recevoir.

Notre force était notre solitude.
Nous n’avions peur de rien.
Si nous devenions inutiles, on nous abandonnait immédiatement.

Le cœur est si libre.
Ce monde chante l’égalité.
Je n’ai pas su recevoir le cœur que l’on m’avait donné.

Le ciel d’hiver tombait sur la ville.
Je pouvais aimer, je pense.
Moi-même.

Quand je suis née, je possédais tout.
On m’a dit que je n’en avais pas besoin, et j’ai écorché beaucoup de "moi-même".

Ce n’est pas toucher la loi, les normes sont cela.
Rien qu’à être à contre-courant, nos personnnalités changeraient sûrement.

Notre force était notre solitude.
Nous n’avions peur de rien.
Si nous devenions inutiles, on nous abandonnait immédiatement.

Le nombre de choses que j’aimais augmentait trop.
Je ne pouvais plus faire un seul mouvement.
Mais supporter mon fardeau me faisait si peur.

L’uniformisation du temps continuait, laissant un vide dans nos cœurs.
Nous nous tenons debout dans ce désert qui s’étend à l’infini.

Le cœur est si libre.
Ce monde chante l’égalité.
Aucun des choix que l’on m’a accordé ne me satisfait.

C’était pour nous, qui étions exclus.
Il y avait un endroit où nous pouvions vivre en liberté.
Alors, il n’y avait aucune raison de nous retirer la vie.

Le ciel d’hiver tombait sur la ville.
Je peux peut-être sauver toutes mes pensées.

Si je peux chanter, je veux chanter, je veux aimer.
Tous ces mots.

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